Framing and Reframing in Invasion Biology

Abstract

In this essay, we focus on metaphors in invasion biology. The emergence of this discipline went hand in hand with heated debates on the so-called exotic species issue. The dualistic stalemate in which these debates have resulted—with only two extreme positions, nativism on the one hand and cosmopolitanism on the other—is at least partly connected to the dominance of loaded political metaphors. To break up this dichotomy to create space for fruitful debate, we will explore various metaphorical frames of ecological thinking and their implications for invasion biology. We will deconstruct the nativism–cosmopolitanism dichotomy by identifying various management practices, in each of which the native species issue is shaped differently.

Pour une autre représentation métaphorique des invasions biologiques

“…La banalisation de l'usage de métaphores exagérant les effets environnementaux des espèces invasives, par avance perçus comme négatifs alors qu'ils ne peuvent être que très imparfaitement identifiés, peut en outre produire un effet boomerang conduisant à une perte de crédibilité scientifique, et à voir l'apathie succéder à l'antipathie (Mio, 1997 ;Keulartz et van der Weele, 2008). C'est ici non seulement le rôle des scientifiques entretenant cette anxiété qui est à considérer, mais aussi les mécanismes de transfert ou d'évaluation de l'information qui génè-rent, facilitent ou entretiennent ce comportement.…”

“…À l'échelle des écosystèmes ou, plus généralement, à celle des espaces fréquentés par l'homme au quotidien, l'on pourrait employer des métaphores chargées positivement en puisant dans le concept de mixécologie, ou écologie combinatoire, qui évite la dualité entre espèces indigènes et introduites, pour célébrer au contraire les mélanges (Keulartz et van der Weele, 2008). L'environnement est, en effet, de plus en plus perçu comme dynamique et mouvant par les écologues, même sans influence de l'homme, ce qui invite à revisiter nos conceptions des écosystèmes fondées sur la représentation d'un passé désormais révolu, parfois même imaginé (Choi, 2007).…”

“…Pour reprendre l'expression de Keulartz et van der Weele (2008), la « nature en équi-libre » a fait place à la « nature en flux », et les espèces sont reconnues capables de se déplacer à toutes les échelles géographiques (Hengenveld, 1989). Dans cette perspective, on peut définir les espèces invasives comme des espèces acquérant un avantage compétitif à la suite de la levée d'un obstacle naturel à leur prolifération -ce qui leur permet de s'étendre rapidement et de coloniser de nouveaux espaces au sein d'écosystèmes d'accueil où elles se présentent sous la forme de populations dominantes (Valéry et al, 2008).…”

Metaphors in Invasion Biology: Implications for Risk Assessment and Management of Non-Native Species

“…this extends upon the work of Black (1979), who defined strong metaphors as those that are salient, focused, and forceful (or 'emphatic') while also having far-reaching responses and implications (or 'resonant'). the native versus non-native and invasive versus non-invasive categorizations will be used as key examples of strong metaphors in our paper, as they clearly represent diametrically opposed extremes and allow for specific framing of issues in a practical context (see also Keulartz & Van der Weele, 2008).…”

Controversies and consensus on the lionfish invasion in the Western Atlantic Ocean

“…Metaphors are mental models that aid, through a linguistic expression, our understanding of one mental domain in terms of another. Metaphors are ubiquitous in science (Maasen et al 2001), and in ecology, metaphorical frames are used to conceptualize nature and interpret invasive species (Cuddington 2001, Chew and Laubichler 2003, Keulartz and van der Weele 2008.…”