“…Pour les chercheurs et chercheuses, le recours à de tels tests est tentant : ils sont largement disponibles, faciles à administrer, les données sont simples à traiter et conduisent à des mesures que l'on interprète de manière presque immédiate et qui paraissent objectives. Burns (1986) critique pourtant vertement cette centration étroite sur le rendement scolaire qui, dit-il, a permis de conclure que non seulement l'immersion fonctionnait, mais qu'elle fonctionnait extrêmement bien. Le rendement scolaire n'est que la variable la plus facilement mesurable, la plus séduisante pour le public, mais aussi la plus trompeuse en éducation, alors que sont ignorées les caractéristiques particulières du programme comme celles de l'élève : par exemple, on fait toujours passer les tests standardisés par écrit, négligeant ainsi des dimensions linguistiques cruciales.…”