2007
DOI: 10.1007/s10611-007-9079-z
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From ‘crime’ to social harm?

Abstract: Debates around the relationships between criminology and social harm are longstanding. This article sets out some of the key features of current debates between, on the one hand, those who would retain a commitment to 'crime' and criminology and those, on the other hand who would abandon criminology for a social harm perspective. To this end, the article begins by highlighting several criticisms of criminology, criticisms raised in particular by a diverse group of critical criminologists over the past 30 to 40… Show more

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“…Selon eux, le concept de situation-problème ne permet pas de spécifier suffisamment l'objet sur lequel les « criminologues » sont amenés à travailler et celui de crime est non seulement loin d'englober toutes les situations qui causent des « torts sociaux » (par exemple les milliers de morts ou de blessures en milieu professionnel), mais concerne aussi des événements peu graves tant sur le plan de l'expérience personnelle que des conséquences sociales (vol de télé-phones GSM, par exemple) (Hillyard et Tombs, 2007). Les réponses que la société impose aux « criminels » et qui sont conceptualisées dans le droit pénal ne touchent dès lors que peu d'individus « dangereux » ou « nuisibles » pour la collectivité puisqu'un grand nombre de torts sociaux ne sont pas perçus comme des « crimes », mais comme des accidents, des dégâts collatéraux de l'économie de marché (voir Bertrand, 2008, p. 193).…”
Section: Quand La Criminologie Se Sent à L'étroit Dans Le Paradigme Dunclassified
“…Selon eux, le concept de situation-problème ne permet pas de spécifier suffisamment l'objet sur lequel les « criminologues » sont amenés à travailler et celui de crime est non seulement loin d'englober toutes les situations qui causent des « torts sociaux » (par exemple les milliers de morts ou de blessures en milieu professionnel), mais concerne aussi des événements peu graves tant sur le plan de l'expérience personnelle que des conséquences sociales (vol de télé-phones GSM, par exemple) (Hillyard et Tombs, 2007). Les réponses que la société impose aux « criminels » et qui sont conceptualisées dans le droit pénal ne touchent dès lors que peu d'individus « dangereux » ou « nuisibles » pour la collectivité puisqu'un grand nombre de torts sociaux ne sont pas perçus comme des « crimes », mais comme des accidents, des dégâts collatéraux de l'économie de marché (voir Bertrand, 2008, p. 193).…”
Section: Quand La Criminologie Se Sent à L'étroit Dans Le Paradigme Dunclassified
“…This tendency to privilege the criminal law as the starting point for analysis has directed the criminological gaze to very specific forms of behavior and to studying the kinds of system responses-criminal justice system responses-that are designed to control offenses and offenders who violate criminal law. This produces a very narrow range of issues that are, in turn, defined as legitimate criminological subject matter (see also hillyard and Tombs, 2007).…”
Section: Toward a Green Criminologymentioning
confidence: 99%
“…There is, in short, no criminological definition of harm that is independent of law or rulemaking that is employed by criminologists, and this very fact threatens the validity and objectivity of the criminological enterprise-of the entire disciplinary practice of criminology (hall, 2011). law is not an objective science, and as a result, neither can criminology be objective if it simply accepts legal definitions of crime as the origins of its research (Hillyard and Tombs, 2007).…”
Section: Green Versus Traditional Criminologymentioning
confidence: 99%
“…C'est la position défendue par l'approche centrée sur le délinquant (offender based approach) dont se revendiquent entre autres les criminologues radicaux (Hillyard et Tombs, 2007 ;Reiman, 1998 ;Snider, 1990Snider, , 1997, mais aussi des auteurs tels que Shover et Hochstetler (2006) qui épousent une perspective de « choix rationnel » et pour qui la position sociale des transgresseurs est une caractéristique essentielle de l'objet. D'autres par contre le définissent à partir des caractéristiques liées à une caté-gorie d'actes (corruption, délit d'initiés, etc.).…”
Section: Introductionunclassified
“…Faisant éclater les frontières pénales du « crime », la criminalité en col blanc élargit ce concept à des comportements non sanctionnés pénalement mais réfléchit aussi à l'objet en termes de dommages sociaux. En ce sens, certains auteurs abandonnent le concept de crime pour lui préférer celui de tort social (social harm) et conceptualisent l'objet de la discipline autrement (Hillyard et Tombs, 2007). De même, les recherches qui portent sur la réaction sociale à la criminalité en col blanc peuvent regretter le peu de réaction pénale à ce type de transgressions, mais peuvent aussi mettre en doute la réaction pénale à d'autres types de « délits » autrement.…”
Section: Introductionunclassified