“…La diversité des composantes non hédoniques présentes dans nos expériences plaisantes a donné lieu à des doutes à l’égard de la réalité même du plaisir en tant qu’état ressenti. C'est le problème de l'hétérogénéité des plaisirs, qui a fait couler beaucoup d'encre dans les dernières décennies (voir, parmi beaucoup d'autres, Feldman, 1988 ; Kagan, 1992 ; Smuts, 2011 ; Bramble, 2013 ; Labukt, 2012 ; Broi, à paraître). Si nos expériences plaisantes étaient vraiment si diverses et hétérogènes qu'elles n'avaient rien en commun, alors on serait amené à nier que le plaisir constitue bien une composante ressentie, phénoménologique, de notre expérience (comme le font Alston, 1967 ; Carson, 2000 ; Heathwood, 2007).…”