Cet article, fondé sur des méthodologies de recherche qualitative se concentrera sur l'exploration et l'analyse de notions de sorcellerie et de mal au sein des travailleurs émigrés pris dans les filets de la déportation et de dures conditions économiques dans les années 2000. L'analyse suggèrera que la juxtaposition de la famille, de la tension sociale, du stress et de la sorcellerie aide à comprendre le rôle de la sorcellerie, des forces du mal et les mauvais esprits qui sont la manière dont les Africains émigrés vivent l'expérience du monde moderne. Enfin, l'article explorera la manière dont les émigrés africains ont incorporé les pouvoirs religieux juifs locaux dans leur compréhension du mal et de la sorcellerie, élargis-sant ainsi le discours sur les systèmes de croyance dans le contexte de la migration transnationale, de la mondialisation et de la modernité.
AbstractBased on qualitative research methodologies, this article will focus on exploring and analyzing notions of witchcraft and evil amongst African migrant labourers in the midst of deportation and harsh economics, beginning in the 2000s. The analysis will suggest that juxtaposing family, social tension, stress, and witchcraft is significant in understanding the role of witchcraft, evil forces, and malicious spirits in the way African migrants experience the modern world. Finally, the article will explore how African migrants incorporated local Jewish religious powers into their understanding of evil and witchcraft, thus expanding the discourse on belief systems in the context of transnational migration globalization and modernity.