Résumé de l'article Cet article vise à analyser le film Dans la vallée d'Elah à partir d'une perspective théorique féministe de la sécurité internationale, afin de déceler les rapports de genre et de « race » qui sous-tendent la construction de différentes masculinités au sein des discours et des narrations sur la sécurité internationale, la guerre et la militarisation, notamment dans le contexte de la guerre en Irak et des productions culturelles s'y référant. En effet, si le film est critique de plusieurs aspects de la guerre en Irak, il est à se demander si ces critiques ont entraîné une véritable déconstruction des discours genrés et racisés qui légitiment et rendent possibles la militarisation et les guerres, ou si ceux-ci, même critiqués, sont reconduits par la narration du conflit. L'article soutient que la masculinité hégémonique du personnage principal est construite en opposition à une masculinité pervertie par la guerre en Irak chez les jeunes soldats y ayant combattu, limitant la critique à cette guerre spécifique et non à la guerre en général.Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne. [https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politiquedutilisation/]