This paper studies the welfare costs and the redistributive effects of inflation in the presence of idiosyncratic liquidity risk, in a micro-founded search-theoretical monetary model. We calibrate the model to match the empirical aggregate money demand and the distribution of money holdings across households, and study the effects of inflation under the implied degree of market incompleteness. We show that in the presence of imperfect insurance the estimated long-run welfare costs of inflation are on average 40% smaller compared to a complete markets, representative agent economy, and that inflation induces important redistributive effects across households. For example, the welfare gains of reducing inflation from 10% to 0% is 0.59% of income. Furthermore, we estimate that the long-run welfare gains of reducing the typical current inflation target of 2 to 1 percent to be 0.06% of income.
JEL classification: E40, E50 Bank classification: Inflation: costs and benefits; Monetary policy framework
RésuméLes auteurs étudient les conséquences de l'inflation sur le bien-être et sur la répartition des revenus en présence d'un risque de liquidité idiosyncrasique, dans le cadre d'un modèle monétaire fondé microéconomiquementet et inspiré de la théorie de la recherche. Après avoir étalonné le modèle de façon à reproduire la demande de monnaie totale observée et la répartition des encaisses monétaires entre les ménages, ils examinent les effets de l'inflation compte tenu du degré d'incomplétude implicite des marchés. Ils montrent que, si l'on ne peut s'assurer parfaitement contre les risques, les effets négatifs de l'inflation sur le bien-être en longue période sont en moyenne inférieurs de 40 % à ce qu'ils seraient selon un modèle à agent représentatif et à marchés complets; ils constatent également que l'inflation entraîne une redistribution importante des encaisses entre les ménages. Ainsi, le gain de bien-être réalisé en ramenant l'inflation de 10 % à 0 % représente 0,59 % du revenu. Les auteurs estiment en outre que, si la cible d'inflation était fixée à 1 % au lieu des 2 % habituels, le gain équivaudrait à 0,06 % du revenu.Classification JEL : E40, E50 Classification de la Banque : Cadre de la politique monétaire; Inflation : coûts et avantages