Abstract. Sorghum is one of the most important cereal crops in the semi-arid tropics. Several insect pests damage it. The possibility of identifying genotypes with multiple resistance to these pests and transferring the relevant genes into high-yielding varieties and hybrids has been considered as an attractive approach to reducing yield losses. A set of 12 cytoplasmic male-sterile and maintainer lines, 12 restorer lines and their F 1 hybrids were evaluated for resistance to sorghum shoot fly Atherigona soccata Rondani, spotted stemborer Chilo partellus (Swinhoe) and sugarcane aphid Melanaphis sacchari (Zehntner) under field conditions. There were significant differences among the genotypes tested. A total of 50% of male-sterile lines, 41.7% maintainers, 58.3% restorers and 35.4% of the hybrids tested showed moderate to high level of resistance to the three pests. The malesterile and restorer lines showing resistance to different insects can be exploited for developing hybrids with multiple insect resistance for cultivation by the resource-poor farmers in the semi-arid tropics.Key words: sorghum, Atherigona soccata, Chilo partellus, Melanaphis sacchari, host plant resistance, mulitiple resistance Résumé. Le sorgo est l'une des céréales les plus affectées par les insectes en zones tropicales semi-arides. Il est donc important d'identifier des variétés possédant de multiples résistances, et d'insérer les gènes qui confèrent ces résistances dans des variétés ou hybrides à fort potentiel de rendement. Nous avons évalué au champ, un lot de 12 variétés possédant la stérilité mâle cytoplasmique ainsi que leurs mainteneurs et, 12 lignées restauratrices de la fertilité, ainsi que leurs hybrides, pour la résistance à la mouche des feuilles Atherigona soccata Rondani, le foreur de tige Chilo partellus (Swinhoe), et le puceron de la canne à sucre Melanaphis sacchari (Zehntner). Nous avons trouvé des différences significatives entre les variétés pour la sensibilité aux insectes. Cinquante pour cent des mâles stériles, 41,7% des mainteneurs, 58,3% des restaureurs et 35,4% des hybrides testés ont montré une résistance moyenne à élever à la mouche des feuilles, au mineur de la tige et au puceron de la canne. Les mâles stériles et les restaureurs montrant une résistance aux insectes pourraient êtres utilisés pour développer des hybrides avec une résistance aux insectes multiples, adéquats pour leur culture par les paysans pauvres des tropiques semi-arides.