Au même titre que la céramique, l'architecture ou les tablettes cunéiformes, le corpus des sceaux et celui des scènes imprimées qu'ils ont laissées sur l'argile pendant les cinq ou six millénaires d'histoire où ils furent utilisés comme moyens d'identification et de communication représentent une source documentaire de première importance pour notre connaissance des civilisations de l'ancien Proche-Orient. L'étude des sceauxcachets ou cylindres -et des scellements orientaux est cependant demeurée longtemps une sorte de parent pauvre de la recherche, souvent cantonnée au seul domaine de l'histoire de l'art. Étant donné les réelles difficultés techniques que pose la représentation de ces petits objets, on s'est généralement limité, pour les faire connaître, à la reproduction de leur seule empreinte (fig. 1). L'intérêt qu'on leur portait a souffert par ailleurs d'un éclatement des études entre les archéologues, les historiens de l'art et les assyriologues.Nouvelles recherches sur la collection des sceaux-cylindres orientaux de la B...