Si le clergé réfractaire hostile aux réformes ecclésiastiques de la Constituante rejette nettement la tolérance ecclésiastique, les positions du clergé constitutionnel couvrent sur ce point un spectre beaucoup plus large. L’article se propose d’examiner les positions adoptées par les évêques constitutionnels en mettant en évidence leurs soubassements ecclésiologiques : à l’acceptation de la tolérance ecclésiastique correspond en effet une remise en cause parfois radicale de la conception de l’Église comme société parfaite capable de se régir par ses propres lois.