“…En effet, un nombre conséquent de travaux ont montré que les pratiques évaluatives sont le fruit de négociations complexes que mène l'enseignant entre de multiples facteurs comme ses valeurs, ses croyances, ses connaissances et ses expériences, mais aussi son contexte, son public d'élèves, les normes légales qui cadrent ses pratiques, ou encore les cultures d'établissement ou les modes de leadership de ses équipes et de son école (Fulmer et al, 2015;Timperley et al, 2007;Xu et Brown, 2016). Ces négociations permanentes sont éminemment contextuelles et donc situées (DeLuca et al, 2019;Pasquini et DeLuca, 2021;Willis et al, 2013). Relativement aux pratiques évaluatives sommatives dont il est question dans cet article, d'autres études ont pointé le fait qu'elles sont le plus souvent le résultat d'essais-erreurs que de pratiques modélisées (Braxmeyer et al, 2004;Moss, 2013), et que les pratiques de notation qui y sont articulées ressemblent davantage à un fatras qu'à l'expression d'une forme de cohérence (Cross et Frary, 1999;Pasquini, 2021;Tierney et al, 2011).…”