> L'utilisation des systèmes nanoparticulaires composés de polymères suscite d'immenses espoirs pour le traitement de maladies graves, notamment les pathologies cancéreuses. Au cours des dernières décennies, différents types de nanoparticules polymères ont été développés (simples, « furtives », ciblées, sensibles à un stimulus endogène ou exogène, et prodrogues) dans le but de proposer de nouvelles thérapies anticancéreuses plus efficaces et plus sûres. Dans cet article, nous passerons brièvement en revue les différentes familles de nanoparticules polymères ainsi que les principales avancées issues de leur utilisation dans le domaine du cancer. < la recherche galénique a permis de concevoir des nanoparticules capables non seulement de protéger le principe actif d'une dégrada-tion précoce mais également d'en contrôler la libération en termes de localisation mais aussi de durée (contrôle spatio-temporel). Parmi les différents systèmes nanoparticulaires qui ont été développés depuis l'essor de la nanomédecine, les systèmes liposomaux et ceux à base de polymères sont les plus étudiés et les plus prometteurs [1,2]. L'intérêt pour les polymères, et plus particulièrement les polymères (bio)dégradables (du fait de leur tendance à être excrétés et, pour nombre d'entre eux, de leur non-toxicité), repose sur la facilité de leur synthèse et sur leur très grande diversité de composition, d'architecture et de fonctionnalisation. Parmi les polymères synthétiques les plus utilisés pour le développement de nanoparticules pour la délivrance de principes actifs, nous pouvons citer les polyesters (