While vacant land in cities has long been considered a sign of decline, a growing literature now suggests that such land can serve valuable social and ecological functions. In this article, I argue that such approaches advocated to date, while beneficial, operate within a New Urbanist framework that is essentially concerned with filling in vacant land with new 'green' projects. Unfortunately, such approaches are limited by a conceptualization of the city that treats inner city vacant lots as paradigmatic and makes invisible the systematic creation of functionally vacant land through zoning and building practices in low-density residential areas. Inspired by degrowth scholarship, I suggest that permaculture may provide the basis for an alternative approach based in the concept of fallowing more suited to the full range of vacant land present in American cities and suburbs. I explore the implications of such an approach through the practice of two permaculture-inspired intentional communities in the Pacific Northwest.
RésuméBien que les terrains vacants dans les villes aient longtemps été considérés comme un signe de déclin, des études scientifiques suggèrent que ces terrains peuvent remplir des fonctions sociales et écologiques précieuses. Dans cet article, je soutiens que les approches préconisées à ce jour, bien que bénéfiques, s'inscrivent dans un nouveau cadre urbaniste (New Urbanist framework), qui consiste essentiellement à combler les terrains vacants par de nouveaux projets «verts». Malheureusement, ces approches sont limitées par une conceptualisation de la ville qui traite les terrains vacants du centre-ville comme un paradigme et ignore la création systématique de terrains vacants au moyen de pratiques de zonage et de construction dans des zones résidentielles à faible densité. Inspiré par la recherche sur la décroissance, je suggère que la permaculture pourrait servir de base à une approche alternative basée sur le concept de jachère plus adapté à la gamme complète de terrains vacants présents dans les villes et les banlieues américaines. J'explore les implications d'une telle approche à travers la pratique de deux communautés intentionnelles inspirées par la permaculture dans le nord-ouest du Pacifique. Mots-clés: terrain vacant, permaculture, nouvel urbanisme, communautés intentionnelles, commun, décroissance
ResumenAunque las tierras vacantes en la ciudad han sido consideradas una indicación de declino, una nueva literatura sugiere que estas tierras puedan servir funciones sociales y ecológicas valorables. En este artículo, propongo que, a pesar de los beneficios de estas estrategias, operan dentro de una perspectiva de Nuevo Urbanismo que está enfocada en llenar tierras vacantes con nuevos proyectos 'verdes'. Desafortunadamente, están limitadas por una conceptualización de la ciudad que trata con los centros de las ciudades como un paradigma, y hace invisible la creación sistemática de tierras efectivamente vacantes por medio de zonación y prácticas de construcción en áreas residenciales de densida...