The reach of HIV counseling and testing has grown rapidly since the 2000s, particularly since 2007 when provider-initiated counseling and testing was implemented alongside voluntary counseling and testing and testing for the prevention of motherto-child transmission. Nevertheless, we still know little about the attendant practices of disclosing HIV-positive status. Persistently high rates of non-disclosure raise difficult ethical, public health and human rights issues. The articles in this special issue show that disclosure practices in Africa not only follow the public health rationality but are shaped by fears of stigma that favor secrecy. They show how practices of disclosure are embedded in social relationships. More specifically, they present disclosure practices at the intersection of five social spaces: international norms, national legislation and public health recommendations; household and family settings; couples' relationships; parental relationships; and relationships between health workers and PLWHA. The authors describe how people pursue strategies of disclosure in one or more of these social spaces, which sometimes allows them to avoid barriers (for instance when they choose to disclose only partially to certain 'significant others' in the household). One important finding is that counselors often do not support PLWHA to disclose their HIV status. Counselors themselves may be influenced by divergent logics and experience conflicts in values; they may also lack sufficient knowledge and skills to discuss sensitive issues based on rapidly changing medical data and public health recommendations.Keywords: disclosure, counseling, testing, stigma, secrecy
RésuméLe Conseil et le test VIH ont été développés de manière considérable depuis les années 2000, en particulier depuis 2007, lorsque le Conseil et Test à l'Initiative du Soignant a été mis en oeuvre en complément du Conseil et Dépistage Volontaire et des tests dans le cadre de la Prévention de la transmission du VIH de la Mère à l'Enfant. Dans ce contexte évolutif, l'expansion des pratiques en matière de partage du statut VIH n'a pas encore été évaluée et la persistance de taux élevés de non-divulgation du statut VIH soulève des questions difficiles relevant de l'éthique, de la santé publique et des droits humains. Les articles de ce numéro spécial montrent que les pratiques ne relèvent pas seulement d'une logique de santé publique favorisant la communication, ni de la seule crainte de la stigmatisation favorisant le maintien du secret. Elles sont aussi façonnées par des cadres sociaux et intégrées dans les relations sociales. Deux articles montrent comment ces relations permettent ou empêchent le partage dans un pays d'Afrique de l'Ouest et un pays d'Afrique australe aux modèles matrimoniaux différents. D'autres articles montrent aussi les difficultés rencontrées au sein des familles où les parents et les enfants -que ce soit les jeunes adultes ou les moins âgés -sont pris dans la culpabilité et la honte qui sous-tendent la communication ent...