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AbstractFinding ways to reduce the high rates of sexual partner concurrency is increasingly believed to be vital to controlling HIV spread in southern Africa. We describe the frequency and correlates of sexual partner concurrency in a representative sample of 3 324 young South Africans aged 14-25. Of the 2 468 individuals who were sexually active 21% had engaged in concurrent sexual partnerships. Multivariate analysis revealed that concurrency was more common with males, Africans, those who knew their partner had another partner, early age of sexual debut, four or more lifetime sexual partners, alcohol consumption, and self-perception of being at high risk for acquisition of HIV. If the respondent's partner knew his or her friends (termed high structural embeddedness) this was associated with a 52% reduction in concurrency rates. There are significant differences in both the rates of concurrency and the risk factors underpinning these in the different racial/ethnic groups. Analysis of these underlying determinants suggests that cultural rather than socioeconomic factors predominate, which has important implications for the design and targeting of prevention efforts.
RésuméTrouver des moyens de réduire les taux élevés de concomitance de partenaires sexuels (une même personne ayant deux ou plusieurs relations se chevauchant sur le moyen terme) est de plus en plus considéré comme vital pour contrôler la propagation du VIH en Afrique australe. Nous décrivons la fréquence et les corrélats de la concomitance des partenaires sexuels dans un échantillon représentatif de 3 324 jeunes Sud-Africains âgés de 14 à 25 ans. Sur les 2 468 individus qui étaient sexuellement actifs, 21% d' entre eux étaient impliqués dans des relations sexuelles concomitantes. L'analyse multivariée a révélé que la concomitance était plus fréquente chez les hommes, les noirs africains, ceux qui savaient que leur partenaire avait un autre partenaire, ceux qui ont eu leurs premiers rapports sexuels à un jeune âge, ceux qui ont eu plus de trois partenaires dans leur vie. La concomitance dépendait aussi de la consommation d'alcool et de la perception d' être ou non une personne à risque à l' égard de la contamination par le VIH. Le fait pour la personne interrogée de connaître les amis de son partenaire (appelé haut niveau d' encastrement structurel -'embeddedness') a été associé à une réduction de 52% des taux de concomitance. Il existe des différences significatives dans à la fois les taux de concomitance et les facteurs de risque pouvant expliquer ces taux dans les différents groupes raciaux/ethniques. L'analyse de ces déterminants sousjacents suggère que ce sont davantage les facteurs culturels que les déterminants socioéconomiques qui prédominent, ce qui a des implications importantes pour la conception et le ciblage d'une politique de prévention.