La DAD favorise l’autonomie des patients dialysés et devrait s’accompagner, chez ces patients, d’un niveau d’activité physique et de capacités physiques plus élevés qu’en hémodialyse conventionnelle. Il n’existe pas de données concernant les patients en HDQ et chez les patients en DP, on constate un niveau d’activité physique et des capacités physiques similaires aux patients en HD conventionnelle. Il n’existe pas d’étude évaluant l’effet d’un programme de réentrainement chez les patients en HDQ. Plusieurs études ont montré la faisabilité et la sécurité de programmes de réentrainement chez les patients en DP avec des effets bénéfiques sur la qualité de vie et les capacités physiques. La pratique régulière d’une activité physique (AP), 30 minutes, 5 fois par semaine, est recommandée pour les patients dialysés. Toutes les périodes d’AP d’intensité faible à modérée doivent être prises en compte dans le calcul des 30 minutes et il est ainsi possible/souhaitable d’intégrer les AP de la vie quotidienne, les exercices physiques, et les activités sportives de loisirs. C’est le rôle des néphrologues de promouvoir la pratique d’une activité physique régulière envers leurs patients en s’appuyant éventuellement sur des professionnels de l’AP. Il sera de leur compétence d’évaluer la condition physique des patients, leur motivation et en fonction de leur mode de vie, de concevoir des programmes de réhabilitation physique, individualisés pour chaque patient. Ces professionnels superviseront les programmes et autonomiseront les patients vers un mode de vie plus actif par une activité physique régulière. Le manque d’étude ne doit pas être un frein pour les néphrologues qui pourront s’appuyer sur des recommandations existantes issues de cardiologie et de l’ISPD.