“…Plusieurs facteurs sont connus depuis longtemps comme fragilisant la sécurité des petits groupes, particulièrement dans des études réalisées dans l'aviation : le rôle du leader et le style de leadership (un leadership adaptatif est souhaitable : Wiener, Kanki, & Helmreich, 1993), la quantité et la qualité de la communication dans le groupe (les groupes qui parlent le plus, en respectant au mieux les caractéristiques du langage professionnel, sont les plus efficaces : Foushee, 1984), la taille du groupe (la réduction à deux apparaît paradoxalement comme la plus défavorable alors qu'elle correspond aux choix des cockpits actuels : Foushee, 1984 ;Helfrich, 1999), l'adaptabilité et la compatibilité des différents niveaux de prescription de travail assignés aux acteurs composant le collectif, à la fois dans une dimension de proximité horizontale et de responsabilité verticale (De la Garza, 1999 ;Reason, 1997).…”