“…Les modes verbaux conspuant les espèces invasives procè-dent eux-mêmes d'une communication fondée sur la menace (Selincourt, 1992 ;Meinesz, 1997 ;Kendle et Rose, 2000 ;Low, 2001 ;Baskin, 2002 ;Meyer et Lavergne, 2004 ;Clergeau et Nunez, 2006 ;Lambertini et al, 2011 ), même si de nombreux auteurs militent pour l'utilisation de termes neutres (Subramaniam, 2001 ;Dalla Bernardina, 2003 ;Colautti et MacIsaac, 2004 ;Brown et Sax, 2005 ;Gobster, 2005 ;Larson, 2005 ;Warren, 2007 ;Rémy et Beck, 2008 ;Tassin, 2010 ;Davis et al, 2011). À tel point que l'invasion biologique est moins, aujourd'hui, un concept écologique qu'un « objet » anxiogène à peu près vidé de son contenu informatif et, à l'inverse, « surgonflé » d'une dimension émotionnelle parfois indécente (Davis et al, 2001 ;Colautti et MacIsaac, 2004 ;Brown et Sax, 2005 ;Sagoff, 2005 ;Warren, 2005 ;Moore, 2006 ;Rémy et Beck, 2008 ;Larson, 2010).…”