Immunogestosis: A new etiologic concept of “essential” EPH gestosis, with special consideration of the primigravid patient

Is the use of donor sperm associated with a higher incidence of preeclampsia in women who achieve pregnancy after intrauterine insemination?

“…The association of sperm and preeclampsia is supported by the fact that the number of sexual cohabitations before pregnancy is higher in normal pregnant women compared with in preeclamptic ones (7). Moreover, an increased risk of preeclampsia has been reported among users of barrier contraception (8).…”

Débats actuels sur l’immunologie de la prééclampsie. Comptes rendus du sixième colloque international de La Réunion (décembre 2008)

“…En effet, une avancée majeure dans la compréhension des THG a eu lieu à la fin des années 1970 lorsque Pijnenborg a décrit le phénomène de double invasion trophoblastique chez les humains : l'implantation du trophoblaste dans la paroi utérine a lieu quelques jours après la fécondation, situation commune à tous les mammifères. Chez la femme, toutefois, se produit un phénomène additionnel : après plusieurs semaines d'apparente pause, à la fin du premier trimestre de gestation, vers la [14][15][16] e semaine d'aménorrhée, une deuxième vague d'invasion trophoblastique très agressive survient envahissant alors la paroi utérine jusqu'au tiers supérieur du myomètre [19]. Dans certains cas, cette deuxième invasion n'a pas lieu ou se fait incomplètement et ceci survient chez les femmes qui vont développer une hypertension gravidique ou prééclampsie ultérieurement.…”

“…Un premier palier très important a été franchi en 1977 par Marti et Herrmann qui ont décrit au sein d'une cohorte composée exclusivement de primipares que celles qui avaient présenté une prééclampsie avaient très significative ment moins eu de rapports sexuels avec leurs partenaires avant la conception du foetus que les primipares contrôles (60 vs 190, p < 0,0001) [14]. Cet effet protecteur d'une cohabitation sexuelle longue avant conception d'un enfant dans un nouveau couple a été par la suite confirmée en Guadeloupe en 1994 par Robillard et al dans une étude prospective sur près de 1000 femmes : chez les primipares comme chez les multipares, les femmes ayant conçu dans les quatre premiers mois de formation du couple avaient un risque majeur de THG (incidence de 40 %) et ce risque diminuait linéairement pour devenir très faible chez celles qui avaient eu une année de cohabitation avant la conception [1].…”

Maternal immunization by husband's leukocytes for repeated fetal death associated with mild pre-eclampsia — case report with successful outcome

“…Preeclampsia is more common in primigravidae than in multiparae and its incidence is raised in pregnancies resulting from donor insemination [1], reflecting the effect of changed paternity [2], in users of barrier contraceptive methods which prevent exposure to the ejaculate [3], and in primigravidae who conceived early in their coital experience [4]. As seminal plasma contains the antigen subsequently expressed on the trophoblast, it has been hypothesized that paternal antigens in seminal plasma may initiate the chain of events associated with immunoprotection of the fetoplacental unit [5].…”