Importance dans la pharmacopée traditionnelle des plantes à flavonoïdes vendues dans les marchés de Douala est (Cameroun)

Abstract

RESUMEObjectif : Le présent travail a été conduit dans deux marchés de la ville de Douala, afin de valoriser et de vulgariser l'utilisation des plantes à flavonoïdes. Méthodologie et résultats : Des prospections dans neuf marchés ont permis d'en retenir deux marchés, sur la base du nombre important de vendeurs, de leur disponibilité et du nombre de plantes médicinales vendues. Il s'agit du Marché des Chèvres et du Marché Nkololoun. Un échantillon de 40 vendeurs (soit 20 par marché) a été interviewé indépendamment du sexe, de l'âge et de l'ethnie. Chacun d'eux a fourni des informations sur l'utilisation dans la pharmacopée traditionnelle de 10 plantes. La liste des plantes à flavonoïdes a été dressée et l'indice de performance (Ip) a permis de mettre en évidence pour une maladie donnée, les traitements les plus significatifs. Des enquêtes ethnobotaniques réalisées auprès de 40 vendeurs des plantes médicinales ont permis de recenser 75 plantes à flavonoïdes reparties en 73 genres et 42 familles dont la plus importante est celle des Fabaceae. Ces plantes comptent 50 ligneux et 25 herbacées et les feuilles sont les organes végétatifs les plus utilisées dans la préparation des recettes à base de ces plantes. Les plantes à flavonoïdes les plus utilisées sont : Combretum micranthum, Aloe vera, Ageratum conizoïdes, Cylicodiscus gabonensis, Eremomastax speciosa, Panax ginseng. Elles rentrent dans le traitement de 73 maladies parmi lesquelles, le paludisme, la typhoïde, les dermatoses, la jaunisse, le mal de reins, les coliques, le diabète, les maladies cardio-vasculaires, et l'hypertension artérielle sont les plus importantes. Les indices de performances de ces plantes pour différentes maladies ont été évalués afin de justifier leur utilisation dans le traitement de ces maladies. Les plantes à flavonoïdes apparaissent comme étant de puissants antioxydants, antiradicalaires, diurétiques, purgatifs, désinfectants, analgésiques, anti-inflammatoires, antipyrétiques et antispasmodiques. Conclusion et application des résultats : Ces propriétés dues à la présence de nombreuses molécules flavaniques, donnent à ces plantes une place de choix en phytomédecine. Mots clés : Flavonoïdes, enquête ethnobotanique, indice de performance, marché des Chèvres, marché Nkololoun, plantes médicinales. They return in the treatment of 73 diseases including, malaria, typhoid, skin diseases, jaundice, sore kidneys, colic, diabetes, cardiovascular diseases and high blood pressure are the most important. The indices of performance of these plants for different diseases were evaluated in order to justify their use in the treatment of these diseases. Flavonoids appear to be potent antioxidants, radical scavengers, diuretics, laxatives, disinfectants, analgesics, anti-inflammatory, antipyretic and antispasmodic. Conclusion and application of the results: These properties due to the presence of numerous flavanic molecules, give these plants a special place in phytomedicine.

Inventaire et caractérisation des plantes médicinales utilisées en thérapeutique dans le département de la Sanaga Maritime: Ndom, Ngambe et Pouma

“…Dans une région de l'Ouganda, les Asteraceae ont été recensés comme étant la famille la plus représentée (Hamill et al, 2013). Au Cameroun, des travaux révèlent comme familles dominantes, les Asteraceae, 6 espèces, Apocynaceae, 4 espèces et Euphorbiaceae, 4 espèces (Ngene et al, 2015). La similarité entre les familles prédominantes ailleurs et celles de la Sanaga maritime, témoignent de la richesse floristique de ce département.…”

<i>Garcinia lucida</i> Vesque (Clusiaceae): from traditional uses to pharmacopeic monograph for an emerging local plant-based drug development

“…As medicine, in rural communities, where villagers have hardly access to health centres, the use of bark and seeds to treat diarrhoea, abdominal pains, flatulence, constipation, gastralgia, gastritis or stomach ulcers (digestive system) was also reported throughout the Centre and South regions of Cameroon (Nyemba et al, 1990;Kuete et al, 2011), at Douala in the Littoral region (Dibong et al, 2013;Ngene et al 2015) and at Bangangte in the West region (Noumi & Dibakto, 2000). The bark and seeds enjoy a folk reputation as antidote to poisoning and snake bites (Specific diseases and conditionsmiscellaneous), and as aphrodisiac or stimulant (Effects on reproductive system, in relation with glandular systems) not only in the Bipindi-Akom II region, but also in Douala (Dibong et al, 2013;Ngene et al, 2015), Yaoundé, Kribi (Adjanohoun et al, 1996), and throughout Cameroon, especially in the South and Central regions (Kamanyi et al, 1990;Nyemba et al 1990;Vivien & Faure, 1996;Ndoye et al 1999;Sunderland et al, 1999;Kuete et al, 2011). The use of leaves against evil spirits or to chase away ghosts (Directions for medico-magic use) and as insect repellent (Physiological effects on parasite or pathogenic organisms), mentioned by elderly key-informants of the Bipindi-Akom II region, suggests that this type of ethnobotanical use was applied in the past.…”

A significant antihypertensive effect of Holarrhena floribunda supported by an exploratory phytochemical study

“…Indeed, most of the metabolites found in the current study possess significant pharmacological properties, including analgesics, anesthetics, antibiotics, and anticancer (23). For instance, plants containing flavonoids are known as potent antioxidants, antiradicals, diuretics, purgatives, disinfectants, analgesics, anti-inflammatories, antipyretics, and antispasmodics (24). The revealed antioxidant properties (Table 3) of the hydro- ethanolic extract of the trunk bark of H. floribunda could have beneficial effects on the preventive treatment of CVD.…”