Expected returns vary when investors face time-varying investment opportunities. Longrun risk models (Bansal and Yaron 2004) and no-arbitrage affine models (Duffie, Pan, and Singleton 2000) emphasize sources of risk that are not observable to the econometrician. We show that, for both classes of models, the term structure of risk implicit in option prices can reveal these risk factors ex-ante. Empirically, we construct the variance term structure implied in SP500 option prices. The variance term structure reveal two important drivers of the bond premium, the equity premium, and the variance premium, jointly. We also consider the term structure of higher-order risks as measured by skewness and kurtosis and still find that two factors are sufficient to summarize the information content from the term structure of risks. Overall, our results bode well for the ability of structural models to explain risk-returns trade-offs across different markets using only very few sources of risk.
JEL classification: G12, G13 Bank classification: Financial markets; Asset pricing
RésuméLes rendements espérés varient lorsque les occasions de placement qui s'offrent aux investisseurs ne sont pas constantes dans le temps. Les modèles avec risque de long terme (Bansal et Yaron, 2004) et les modèles affines basés sur l'absence d'arbitrage (Duffie, Pan et Singleton, 2000) mettent l'accent sur des sources de risque qui échappent à l'observation de l'économètre. Les auteurs montrent que, pour chacune de ces classes de modèles, la structure par terme des risques implicitement contenue dans les prix d'options peut révéler ces facteurs de risque a priori. De manière empirique, les auteurs construisent la structure par terme de la variance à partir des prix des options sur l'indice SP500. Cette structure par terme fait ressortir deux importants facteurs qui déterminent, conjointement, la prime obligataire, la prime sur actions et la prime liée à la variance. Les auteurs étudient par ailleurs la structure par terme des risques d'ordre supérieur quantifiés d'après les coefficients d'asymétrie et d'aplatissement. Là aussi, ils concluent que deux facteurs suffisent pour résumer le contenu informatif de la structure par terme des risques. Dans l'ensemble, les résultats obtenus augurent bien de la capacité des modèles structurels à rendre compte, à l'aide d'un nombre limité de facteurs, des arbitrages risquerendement qui s'exercent sur différents marchés.