Abstract:In animal species without parental care, the fitness of males should increase with the number of females encountered, court, and fertilise, and the fitness of females depends strongly on the quantity and quality of resources acquired. This should translate into a marked sex differences in the patterns of space utilisation. We analysed the sex divergences in home range and movements pattern in the steppe tortoise (Testudo horsfieldi) in Uzbekistan. From the radio-tracking data of 36 individuals throughout the active season, the home range of the male steppe tortoise was estimated to be smaller than that of the female (24 vs. 57 ha), even when the analysis focused on the mating season only. During the mating season, males intensively patrolled a small area, going back and forth within their territory, thereby covering greater distances than females. The females movements were more unidirectional, resulting in large loops over a very extended home range. We proposed several nonexclusive hypothesis for such a pattern.Résumé : Chez de nombreuses espèces animales dépourvues de soins parentaux, le succès reproducteur des mâles dépend du nombre de femelles qu'ils rencontrent, courtisent et parviennent à féconder et celui des femelles dépend fortement de la qualité et de la quantité des ressources trophiques qu'elles acquièrent. Cela se traduit souvent par des différences marquées dans les modes d'occupation de l'espace développés par chaque sexe. Dans cette étude, nous analysons les divergences sexuelles dans les domaines vitaux et les déplacements chez la tortue des steppes (Testudo horsfieldi) en Ouzbékistan. A partir d'un suivi par radio-tracking de 36 individus tout au long de la saison d'activité, le domaine vital des mâles s'est avéré plus petit que celui des femelles (24 contre 57 ha), même lorsque l'analyse est restreinte à la période d'accouplements. Ce résultat surprenant est partiellement clarifié lorsque la nature des déplacements est prise en compte. Durant la saison des accouplements, les mâles patrouillent intensivement un petit domaine vital, en réalisant de constants allers et retours, parcourant de plus grandes distances que les femelles. Les femelles réalisent de plus petits déplacements quotidiens, s'enchaînant en de larges boucles couvrant un domaine vital étendu. Différentes hypothèses non exclusives sont proposées pour expliquer ce pattern d'occupation de l'espace.