Information elaboration and epistemic effects of diversity

Abstract

We suggest that philosophical accounts of epistemic effects of diversity have given insufficient attention to the relationship between demographic diversity and information elaboration (IE), the process whereby knowledge dispersed in a group is elicited and examined. We propose an analysis of IE that clarifies hypotheses proposed in the empirical literature and their relationship to philosophical accounts of diversity effects. Philosophical accounts have largely overlooked the possibility that demographic diversity may improve group performance by enhancing IE, and sometimes fail to explore the relationship between diversity and IE altogether. We claim these omissions are significant from both a practical and theoretical perspective. Moreover, we explain how the overlooked explanations suggest that epistemic benefits of diversity can depend on epistemically unjust social dynamics.

Fair Machine Learning Under Partial Compliance

“…Consider first that, in many allocative contexts, taskrelated utility and fairness are not the only desiderata. For example, in hiring contexts, diversity within the workforce is intrinsically valuable, both due to its potential to enhance team performance and on moral and political grounds [47,59]. While recent work in fair ML has begun to consider the interaction between diversity, utility and fairness [14,21], most analyses remain restricted to static settings, focused on individual decision-makers, neglecting the interactions among their decisions and those of their peers and the influence of dynamic factors, such as incentive effects, on long-term policy consequences.…”

A Closer Look at the Business Case for Diversity: The Tangled Web of Equity and Epistemic Benefits

“…Consequently, a focus on conditional BCD proposals can result in overlooking mechanisms whereby diversity can produce epistemic benefits (cf. Steel et al 2019). More generally, the “win-win” perspective of equity and epistemic benefits of diversity as inherently mutually supporting obscures equity concerns that may arise from garnering benefits from diversity.…”

Sciences participatives : enjeux épistémologiques

“…En effet, la participation de publics non scientifiques à la production des savoirs a pour conséquence d'introduire une variété d'intérêts cognitifs et non cognitifs (pensons, par exemple, aux publics mobilisés pour résoudre des problèmes qui les affectent, en biomédecine ou en sciences de l'environnement), mais également une pluralité de perspectives, de « points de vue » sur le monde social et naturel. Or, cette question du rôle de la diversité dans la production des connaissances s'est imposée ces dernières décennies comme centrale pour la philosophie des sciences (Steel et al 2019). Elle regroupe plusieurs dimensions : diversité des valeurs, diversité des intérêts (sociaux et économiques), diversité démographique (ethnie, sexe, genre, position socio-économique…).…”

“…Cependant, de manière quelque peu paradoxale, plusieurs auteurs ont également pu souligner qu'une telle prolifération d'avis et d'expertise portés par des groupes n'étant pas neutres vis-à-vis de l'objet de recherche en question peut être contre-productive d'un point de vue politique. C'est en particulier le cas dans les sciences de l'environnement (Sarewitz 2000(Sarewitz , 2004, où la prolifération de savoirs parfois contradictoires portant sur des dimensions distinctes des controverses environnementales (parmi elles, la question du réchauffement climatique) peut avoir un effet paralysant sur la prise de décision publique. Dans une perspective plus directement épistémologique, la production participative des connaissances sur des sujets controversés peut également avoir des conséquences négatives sur le savoir produit.…”

“….4 Bilan : des enjeux éthiques, politiques et épistémologiquesQuelle que soit la forme qu'ils prennent, les programmes de science participative sont mis en valeur à la fois pour leur portée en termes de capacitation (empowerment) des populations (Commission 2014) 14 , d'éducation scientifique(Bonney et al 2009a ; Cosquer, Raymond et Prévot-Julliard 2012 ;Prévot et al 2018), mais également pour leur intérêt scientifique. Les pratiques de participation sont en effet, dans plusieurs domaines, motrices pour la production de savoirs nouveaux et de qualité, par exemple dans l'étude de la biodiversité(Couvet et al 2008 ; Cosquer, Raymond et Prévot-Julliard 2012 ;Devictor et al 2012 ;Scheliga et al 2018). D'un autre côté, il est certain que l'irruption de publics extérieurs aux communautés scientifiques soulève des défis d'ordre éthiques, concernant par exemple la propriété des connaissances produites ou la rémunération des participants(Resnik, Elliott et Miller 2015 ; Heiss et Matthes 2017) ; politiques, touchant aux phénomènes d'exclusion spontanée des populations les plus vulnérables des processus de participation (Contamin, Legris et Spruyt 2017) ; et épistémologiques.…”