Monsieur le President, Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, C'est un honneur redoutable que d'etre invite a prendre la parole devant cette imposante assemblee, d'autant plus redoutable dans ce cas, qu'en l'acceptant j'ai assume deux taches paralleles: d'une part, celle de renforcer quelque peu, et esperonsle honorablement, la presence d'une des deux langues officielles de 1'Union et, d'autre part, celle de vous presenter un probleme qui releve certes du domaine de mes interets mais qui aurait pu trouver parmi vous des porte-paroles sans aucun doute plus attitres et plus competents. Le probleme des interactions,entre la structure interne des etoiles et les proprietes de leurs couches exterieures presente une grande variete d'aspects dont certains, par leur complexity, peuvent echapper longtemps encore a tout effort d'elucidation. C'est d'autre part un probleme fondamental car, a part des renseignements precieux sur la masse et la luminosite totales des etoiles et, dans quelques cas assez rares, sur leurs rayons et sur leur condensation centrale et, peut-etre a l'avenir grace aux neutrinos, quelques renseignements directs sur les reactions nucleaires qui se deroulent dans le soleil, toutes nos connaissances sur la constitution interne des etoiles derivent, en fin de compte, de la possibilite d'extrapoler, vers l'interieur, les conditions directement observees dans les couches atmospheriques les plus exterieures dont la masse ne represente cependant qu'une fraction infime de la masse totale. Dans le passe, cette derniere circonstance a souvent ete invoquee pour justifier l'usage dans la theorie de la structure interne des etoiles de conditions aux Iimites fort sommaires a la surface. Les developpements ulterieurs que nous nous proposons de passer en revue ici nous incite a present a plus de prudence, mais on peut neanmoins se demander si toutes les proprietes de ces couches ou certains details de leur structure sont reellement significatifs pour l'interieur de l'etoile. L'agitation generale a la surface du soleil, la granulation, les ondes plus regulieres qu'on y discerne a plus grande echelle, les champs magnetiques irreguliers et leurs variations au cours du temps, la rotation differentielle, la presence d'une chromosphere et d'une couronne, le vent solaire lui-meme sont-ils des phenomenes d'origine purement superficielle sans conse