This paper uses a genealogical approach to explore the conjuncture at which the longstanding but partial and uneasy silence surrounding painkiller use in the National Football League seems increasingly under threat. We historicize and problematize apparently self-evident narratives about painkiller use in contemporary football by interrogating the gendered, racialized and labor-related discourses surrounding Brett Favre's 1996 admission of a dependency on Vicodin, as well as the latest rash of confessions of misuse by now retired athletes. We argue that these coconstructed and coconstructing moments of noise and silence are part of the same discursive system. This system serves to structure the emerging preoccupation with painkillers in the NFL, with Favre's admission still working to placate anxieties surrounding the broader drug problems endemic to the league, and failing to disrupt our implicit knowingness about painkiller use, thus reinforcing ongoing cultures of silence and toughness in professional football.Cet article adopte une approche gĂ©nĂ©alogique pour explorer la conjoncture par laquelle le silence persistent, bien que partiel et inconfortable, au sujet de l'utilisation de mĂ©dicaments analgĂ©siques dans la National Football League semble de plus en plus menacĂ©. Nous faisons l'historique et problĂ©matisons les rĂ©cits en apparence Ă©vidents en soi Ă propos des analgĂ©siques dans le football contemporain en interrogeant les discours genrĂ©s, racialisĂ©s et sur le travail qui entourent l'aveu en 1996 par Brett Favre d'une dĂ©pendance au Vicodin, ainsi que la rĂ©cente sĂ©rie de confessions d'abus par des athlĂštes dĂ©sormais Ă la retraite. Nous suggĂ©rons que ces moments de bruit et de silence qui se construisent ensemble font partie du mĂȘme systĂšme discursif. Ce systĂšme sert Ă structurer la prĂ©occupation de plus en plus grande par rapport aux analgĂ©siques dans la NFL, l'aveu de Favre permettant de calmer les anxiĂ©tĂ©s entourant les problĂšmes plus vastes de drogue qui sont prĂ©valents dans la ligue, et ne rĂ©ussissant pas Ă dĂ©ranger notre connaissance de l'utilisation de mĂ©dicaments antidouleur, renforçant ainsi les cultures persistantes du silence et de la robustesse dans le football professionnel.