Previous studies on ethnic intermarriage have been done mainly in the United States and in other classical immigration countries. This article examines ethnic intermarriage among Surinamese, Dutch Antilleans, Turks, and Moroccans in the Netherlands. From a theoretical and empirical perspective, it is important to examine whether patterns observed earlier in traditional immigrant countries equally apply to the Dutch context. To obtain a sufficiently large sample, this study pools five nationally representative surveys, conducted in the period 1988-2002. In line with findings documented before, it observes that ethnic exogamy occurs more frequently among the second generation, and among those who arrived at a younger age, and who are higher educated. Equally corresponding to previous work, the study reports that ethnic intermarriage is more frequent when the group-specific sex ratio is more uneven and when the ethnic group is predominantly second generation. Contrary to findings observed elsewhere, results show that the black Surinamese and Dutch Antilleans have high intermarriage rates and that there is little evidence for status exchange in mixed marriages.Ré sumé Les é tudes anté rieures sur les mariages inter-ethniques ont é té ré alisé es essentiellement aux Etats-Unis et dans d'autres pays classiques d'immigration. Cet article examine les mariages mixtes inter-ethniques entre ressortissants originaires du Surinam, des Antilles né erlandaises, de Turquie et du Maroc aux Pays-Bas. D'un point de vue thé orique et empirique, il est important de savoir si les sché mas observé s à ce jour dans les pays d'immigration s'appliquent é galement au contexte né erlandais. Pour obtenir un é chantillon suffisamment grand, cette é tude rassemble cinq enquê tes repré sentatives à l'é chelle nationale, mené es entre 1988 et 2002. En accord avec les ré sultats de la litté rature, nous observons que l'exogamie ethnique est plus fré quente dans la seconde gé né ration, parmi ceux qui ont immigré à un â ge plus jeune, et parmi les plus instruits. De la mê me façon, nous observons que les mariages mixtes inter-ethniques sont plus fré quents quand le sex ratio du groupe est dé sé quilibré et quand le groupe est constitué en majorité de migrants de seconde gé né ration. A l'opposé de la litté rature, nous observons que les ressortissants noirs du Surinam et ceux des Antilles né erlandaises ont des taux é levé s de mariages mixtes, et il ne semble pas qu'il y ait d' «é change de statuts» dans les mariages mixtes.