Introduction. De l’histoire des transports à l’histoire de la mobilité ? Mise en perspective d’un champ

Escalas E Conflitos: Entrelace Entre Educação E Arquitetura No Ensino De Projeto

“…Ao considerarmos que os meios de transporte evoluíram conforme os acontecimentos humanos, afirmamos seu potencial de atuação ao encurtar distâncias e facilitar deslocamentos. Para Flonneau & Guigueno (2009) « lamobilité ne se réduit pas à une suite de déplacements: c'est un capital -financier, social, cognitif -que Le sujet constitue et gere au cours de sa vie » 8 . Um contexto complementado por Urry (2005), como sendo « une nouvelle base épistémologique et critique pour les sciences sociales, au risque de n'être qu'une métaphore pour appréhender des phénomènes globaux -la mondialisation, les migrations, les nouvelles technologies de communication -et locales, comme la congestion des villes, due à notre désir d'auto mobilité ».…”

Recevoir l’appel urgent à Paris, de 1920 à 1980 : la gestion des flux médicaux et secouristes

“…La prise en charge des secours au XX e siècle peut aussi se lire comme un prolongement des préoccupations hygiénistes du XIX e siècle : les corps malades et blessés doivent disparaître de l'espace public pour gagner des lieux où ils pourront être traités. Le développement de l'automobile conjoint à celui des moyens de télécommunications a pour effet de créer de nouvelles possibilités de gestion des flux dans l'espace urbain (Tarr, Dupuy, 1988 ;Flonneau, Guigueno, 2009), et par là même des administrations capables de les supporter, non sans générer de conflits entre services (Bocquet, Samuel, 2007). Réseaux routiers et réseaux de télécommunication tendent donc à se superposer pour porter secours, mais les innovations croisées des différentes techniques contribuent à l'évolution des usages sociaux des services impliqués.…”

Transformations numériques et durables des mobilités

“…Portés par cette dynamique, de nombreux modèles économicoinstitutionnels légitiment l'usage argumentaire de la modernisation numérique des mobilités depuis un imaginaire dématérialisé et son idéal de fluidité. Ces modèles déterminent un type de réalité qui tend à invisibiliser les « immobilités » -face cachée de la même pièce - (Flonneau et Guigiueno, 2009) depuis lesquelles s'élèvent coextensivement nos mobilités : emprises, extraction et transformation de matières premières, production d'énergie, construction et entretien des infrastructures, des hubs et des réseaux. La cohérence de ce système technique (Gille, 1978) Compte tenu de la complexité des contextes urbains et territoriaux, des organisations humaines, de leurs variations dans l'espace et le temps, de la diversité des désirs et des besoins sociaux de communication, il n'existe pas de réponse simple et universelle au déploiement de mobilités durables et intelligentes, tant sur le plan des services que des infrastructures.…”