“…Les modèles obtenus s'appuient sur des corrélations entre des occurrences connues pour ledit taxon et des variables environnementales présentées sous forme de cartes à plus ou moins haute résolution. Ils sont utilisés pour une grande diversité d'applications et de problématiques, telles que la découverte de nouvelles espèces ou populations (e.g., Raxworthy et al, 2003;de Siqueira et al, 2009;Peterson et Navarro-Sigüenza, 2009), la planification des politiques de conservation de la biodiversité (e.g., Sohn et al, 2013;Sobral-Souza et al, 2021), les dynamiques spatiales d'espèces invasives (e.g., Zhu et al, 2012;Escobar et al, 2014;Alkishe et al, 2020;Nuñez-Penichet et al, 2021a), les mécanismes de macroévolution des espèces (e.g., Saupe et al, 2019), la paléoécologie et paléo-distribution d'espèces fossiles (e.g., Myers et al, 2015;Gibert, Vignoles et al, 2022), la diffusion de maladies via des vecteurs animaux (e.g., Sweeney et al, 2006;Escobar et al, 2017;Marques et al, 2020Marques et al, , 2021, l'impact du changement climatique sur les espèces animales ou végétales (e.g., Warren et al, 2014;Ashraf et al, 2017), ou encore les relations cultureenvironnement chez les chasseurs-cueilleurs du Paléolithique (e.g., Banks et al, 2006Banks et al, , 2009Banks et al, , 2011Banks et al, , 2021Vignoles et al, 2021). Dans les années 2000, le nombre d'études employant l'ENM a explosé (Lobo et al, 2010).…”