Une enquête menée à l'aide d'un questionnaire couvrant l'ensemble du territoire français ainsi que l'étude spécifique d'écosystèmes aquatiques de type lacs et réservoirs ont permis de montrer que les proliférations de cyanobactéries toxiques pouvaient a priori affecter n'importe quel plan d'eau de l'Héxagone. Les genres rencontrés responsables de la production de toxines, le plus souvent hépatiques, sont Microcystis, Planktothrix, Anabœna et Cylindrospermopsis.Les efflorescences peuvent se produire tout au long de l'année car certaines espèces sont adaptées aux eaux froides et elles ne sont pas liées de manière univoque à un état eutrophe de l'écosystème.La production toxinique est la plus élevée lorsque les populations cyanobactériennes sont peu ou pas diversifiées et à la lumière de travaux récents, cette production serait favorisée, en ce qui concerne les microcystines, par un milieu riche en nitrate, pauvre en ammonium et fortement carencé en fer.La suite à donner à ce travail pourrait être la création d'un observatoire national des efflorescences toxiques.An inquiry covering the whole French territory together with specific studies of natural and artificial reservoirs has been made to assess the human health risk related to the prolifération of toxin producing blue green algae (cyanobacteria). The conclusions show that any lentic ecosystem can be affected like it has been shown already in other countries all over the world and more specifically within the EU. The main genus concemed are: Microcystis, Planktothrix, Anabœna and Cylindrospermopsis.Blooms can occur juring the whole year since some species are well adapted to cold water and are not clearly linked with the trophic status of the aquatic ecosystem.The toxinic production is the largest when the cyanobacteria populations contain only a few number of species. The results of recent works are well correlated with our findings which show that the production of toxic heptapeptides (microcystins) could be correlated with high levels of nitrate and depletions of ammonium and iron.The follow up of this work should now include the set up of a national observatory of toxic algal blooms