2011
DOI: 10.1684/agr.2011.0475
|View full text |Cite
|
Sign up to set email alerts
|

Irrigation in West-African Sahel

Abstract: Diversité des pratiques et des performances L a production agricole des pays sahéliens ouest-africains est non seulement très variable d'une année à l'autre, mais aussi souvent insuffisante pour couvrir les besoins alimentaires de leurs populations. Les importations de blé, riz, huile, lait et sucre sont massives (un million de tonnes de céréales sont importées chaque année par l'Afrique Résumé En Afrique de l'Ouest sahélienne, l'irrigation des terres recouvre une grande diversité de systèmes techniques et de … Show more

Help me understand this report

Search citation statements

Order By: Relevance

Paper Sections

Select...
2
1

Citation Types

0
6
0
5

Year Published

2011
2011
2022
2022

Publication Types

Select...
8

Relationship

2
6

Authors

Journals

citations
Cited by 17 publications
(11 citation statements)
references
References 19 publications
0
6
0
5
Order By: Relevance
“…Depuis leur désengagement, les innovations individuelles se multiplient et les systèmes de cultures irrigués se diversifient. C'est particulièrement vrai en Afrique de l'Ouest, où les É tats ont très peu de moyens (Barbier et al, 2011). Les réseaux socioprofessionnels des agriculteurs ont alors tendance à s'y substituer pour permettre la diffusion des innovations techniques.…”
Section: Des Perspectives Contradictoires Des Politiques D'irrigationunclassified
See 1 more Smart Citation
“…Depuis leur désengagement, les innovations individuelles se multiplient et les systèmes de cultures irrigués se diversifient. C'est particulièrement vrai en Afrique de l'Ouest, où les É tats ont très peu de moyens (Barbier et al, 2011). Les réseaux socioprofessionnels des agriculteurs ont alors tendance à s'y substituer pour permettre la diffusion des innovations techniques.…”
Section: Des Perspectives Contradictoires Des Politiques D'irrigationunclassified
“…Pour intensifier leur production, pour améliorer l'usage de certains facteurs, notamment le travail, les agriculteurs adoptent, adaptent, voire imaginent, de nouvelles techniques ou cultures : ils innovent. La diversité de pratiques qui en découle met en défaut les méthodes utilisées par les offices étatiques pour évaluer les performances des systèmes irrigués, d'autant que leur connaissance des diverses pratiques paysannes est souvent faible (Barbier et al, 2011). La construction de typologies des pratiques est un moyen de rendre compte de cette diversité tout en la simplifiant (Bouarfa et al, 2011 ;Jourdain et al, 2011a ;Jourdain et al, 2011b ;Le Bars et al, 2011).…”
Section: Des Perspectives Contradictoires Des Politiques D'irrigationunclassified
“…Dans la vallée du Sénégal, il a également été démontré que la rusticité des espèces cultivées en décrue permettait une utilisation moindre d'intrants et donc une diminution du risque économique lié à l'emprunt (Le Roy, 2005). Toutefois, ces systèmes sont sensibles à de fortes modifications du contexte climatique et hydrologique, comme les grandes sécheresses des années 1972-1973 ou 1982-1984 ; ils sont également très sensibles aux modifications du régime des fleuves induites par le développement des barrages hydro-électriques (Schmitz, 1993 ;Zwarts et al, 2005 ;Barbier et al, 2011). Au lac Horo, l'objectif de modifier les systèmes de culture (semences sélectionnées, traction animale) n'est pas atteint, car il est peu compatible avec les contraintes du milieu (risque de déficit hydrique, déprédation) et les contraintes foncières (1,6 hectare en moyenne par famille).…”
Section: -1949 : Développement De La Culture Irriguéeunclassified
“…l'abondance relative de l'eau, des cultures sur une plus grande partie de l'année, avec, en Afrique sub-saharienne, des plantes comme le riz et le sorgho (Barbier et al, 2011) ou des cultures fourragères de décrue qui se retrouvent aussi dans le Nordeste brésilien (Burte et al, 2009). L'exploitation des bas-fonds est aujourd'hui répandue dans toute l'Afrique subsaharienne et revêt un caractère précieux dans les zones sahéliennes (Windmeijer et al, 2002 ;Barbier et al, 2011). Les principaux atouts sont la présence plus longue de l'eau et une fertilité régulièrement renouvelée par des apports alluviaux ou colluviaux (Raunet, 1985 ;Wopereis et al, 2008).…”
unclassified