Dans les pays en transition et en développement, les biens immobiliers excédentaires pourraient constituer une réponse appropriée au besoin criant de sources locales de recettes pour autant que les exigences du nouveau management public en termes d’efficience, d’efficacité et de qualité des services publics soient bien satisfaites. Nous avons centré notre recherche sur le cas des biens immobiliers des villes roumaines, afin de faire apparaître les problèmes de l’actuel système de gestion des biens immobiliers municipaux (BIM) par rapport à la fois aux conditions générales de la ville et aux caractéristiques du cadre institutionnel et organisationnel. Nous avons utilisé pour ce faire une enquête basée sur un questionnaire, suivie de tests statistiques non paramétriques, ce qui a confirmé l’hypothèse qui souligne l’importance de l’existence d’un plan BIM, d’une stratégie BIM et d’une unité BIM au niveau de la municipalité afin d’assurer une utilisation efficace de ces ressources. Nous avons par ailleurs formulé une série de solutions viables aux problèmes épinglés. Remarques à l’intention des praticiens Notre article souligne le rôle décisif de l’approche stratégique et des instruments correspondants de gestion efficace des biens immobiliers municipaux, et formule quelques recommandations intéressantes pour que l’immobilier municipal devienne une importante source de recettes pour les gouvernements municipaux. Nos observations découlent de celles obtenues dans le cadre du projet financé par l’UE intitulé « Municipal Property Management in South-East European Cities » (PROMISE) de l’université d’études économiques de Bucarest, l’un des treize partenaires participants. Sa contribution a été désignée par l’International Project Management Association parmi les cinq finalistes du concours international « Achievement Award », dans la catégorie Service communautaire/Projet de développement 2013.