Jeunes issus de l’immigration et choix d’orientation au postsecondaire à Montréal

Abstract

Basée sur le recueil de récits de vie (n=60), notre recherche qualitative interprétative tente de mieux comprendre a posteriori comment des jeunes issus de l’immigration ont vécu leur choix de programme au cégep. L’analyse typologique des récits de jeunes issus de l’immigration révèle que la famille joue un rôle déterminant lors de ces choix. De plus, comparativement aux jeunes originaires d’autres pays, les jeunes issus de l’Afrique noire, des Caraïbes, de l’Amérique Centrale et du Sud perçoivent davantage de contraintes (familiale, économique et scolaire) lorsque vient le temps de faire leur choix. Ces jeunes semblent également disposer de moins de ressources et d’informations sur l’ensemble des choix d’orientation possibles et sur les rouages du système. En conclusion, ces résultats permettent de suggérer des pistes d’intervention au personnel scolaire afin de favoriser l’orientation de ces jeunes au postsecondaire.

Logiques au cœur des choix de l’école secondaire par des parents immigrants résidant à Montréal

“…En effet, les parents immigrants de classes moyennes ou supérieures choisissent, comme les non-immigrants (Ball, 2003;, l'école de leurs enfants à des fins de reproduction de leur statut social. Mais aussi, les parents immigrants, dont les choix sont contraints, proviennent généralement de milieux plus défavorisés (Martinez et al, 1996) (Magnan et al, 2017b). Il en serait de même pour les parents immigrants provenant d'Asie du Sud (Bakhshaei, 2013).…”

Pathways of Black immigrant youth in Québec from secondary school to university: Cumulative racial disadvantage and compensatory advantage of resilience

“…This situation is seen among young Canadians from disadvantaged social backgrounds, but particularly those from immigrant and racialized backgrounds. Their awareness of the multiple constraints to which they are subjected brings them to invest more in building strategies to better overcome them and go farther in their studies (Magnan et al, 2017;Motti-Stefanidi, 2018;Motti-Stefanidi & Masten, 2017). In particular, youth from Black communities are aware that they have to work harder than others to have their skills recognized (McGee, 2020;McGee et al, 2019).…”