“…Comment contester la discrimination, fondée sur l'attribution de différences « naturelles », quand la différence -toute forme de différence physique ou sociale-est réputée être l'antithèse de l'universalisme de l'individu abstrait ? » (Scott, 1998). Sans prétendre comparer terme à terme la question de la différence des sexes et celle de la différence ethnique dans leur rapport à la citoyenneté, il n'en reste pas moins que dans les deux cas, il s'agit des modalités de prise en compte de la différence dans une définition de la citoyenneté privilégiant l'universalisme abstrait et la dimension individuelle, tout en reproduisant (et s'agissant de la différence des sexes, en ayant été fondée sur) des discriminations basées sur cette même différence, constituée comme pôle nécessairement négatif.…”