Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne.https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Cet article est diffusé et préservé par Érudit.Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l'Université de Montréal, l'Université Laval et l'Université du Québec à Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. Résumé de l'article Cet article porte sur les résultats d'une étude poursuivant quatre objectifs : 1) déterminer quelles variables influencent le taux de verbalisation de réviseurs professionnels lorsqu'ils pensent tout haut tout en révisant la traduction d'autrui, 2) déterminer quels types de sous-processus de révision sont verbalisés, 3) déterminer la relation entre le type de sous-processus de révision verbalisés et le produit et le processus de révision et 4) tirer des conclusions pour la didactique de la révision. Les résultats montrent que les variables qui auraient pu influencer le taux de verbalisation des réviseurs n'ont pas d'effet sur ce taux, à l'exception de l'expérience en révision. En ce qui concerne le type de sous-processus de révision verbalisés, il semble que les réviseurs verbalisent rarement un diagnostic basé sur une maxime, mais que plus ils verbalisent ce type de représentation de problème, mieux ils détectent les erreurs, mieux ils révisent, mais plus ils travaillent longtemps. Il s'avère également que les réviseurs qui verbalisent à la fois une représentation de problème et une stratégie de résolution de problème détectent mieux les erreurs, mais travaillent plus longtemps également. De nouvelles recherches pourraient dès lors porter sur une sous-compétence particulière de la compétence de révision, à savoir la capacité à expliquer.
RÉSUMÉCet article porte sur les résultats d'une étude poursuivant quatre objectifs : 1) déterminer quelles variables influencent le taux de verbalisation de réviseurs professionnels lorsqu'ils pensent tout haut tout en révisant la traduction d'autrui, 2) déterminer quels types de sous-processus de révision sont verbalisés, 3) déterminer la relation entre le type de sous-processus de révision verbalisés et le produit et le processus de révision et 4) tirer des conclusions pour la didactique de la révision. Les résultats montrent que les variables qui auraient pu influencer le taux de verbalisation des réviseurs n'ont pas d'effet sur ce taux, à l'exception de l'expérience en révision. En ce qui concerne le type de sous-processus de révision verbalisés, il semble que les réviseurs verbalisent rarement un diagnostic basé sur une maxime, mais que plus ils verbalisent ce type de représentation de problème, mieux ils détectent les erreurs, mieux ils révisent, mais plus ils travaillent longtemps. Il s'avère également que les réviseurs qui verbalisent à la fois une représentation de problème et une stratégie de résolution de problème détectent...