“…» (Di Paolo, 2010, 130). Notre appropriation de l'énaction est marquée par son caractère hybride : nous considérons (Récopé, Rix-Lièvre, Kellin, Boyer, 2014) que les avancées récentes de l'énaction (Weber & Varela, 2002 ;Di Paolo, 2005 ;Colombetti, 2014) doivent s'enrichir des prolongements de l'approche canguilhemienne (Durrive, 2010 ;Schwartz, 2011). Canguilhem définit la vie comme une activité dynamique qui s'oppose à l'inertie et à l'indifférence, parce que la vie est appréciation et préférence : « Entre le vivant et son milieu, le rapport s'établit comme un débat où le vivant apporte ses normes propres d'appréciation des situations, où il domine le milieu, et se l'accommode » (2003, p 187).…”