À partir des réalisations de la période post-indépendance de l’Algérie (1962-1990), et des impératifs socio-économiques adoptés durant cette même période, l’article analyse la mise en œuvre des politiques publiques de qualité des paysages urbains et des espaces verts à Alger. Il s’appuie sur les discours des urbanistes et sur les projets d’urbanisme, tout en retraçant les moments importants de l’histoire de construction du pays à travers trois périodes (1962-1967 ; 1967-1979 ; 1980-1990). Il explique les résultats modestes obtenus par la priorité politique donnée aux logements et à la mobilité urbaine. L’absence de formation et de recours aux compétences des architectes paysagistes en Algérie est mise en relation avec l’interprétation des projets de paysage urbain.