L'économie psychosomatique, une notion chère à Rosine Debray

Abstract

Elève de Rosine Debray, l’auteure développe l’apport de la méthodologie projective à la notion d’économie psychosomatique en s’attachant plus particulièrement à l’étude de l’une de ses composantes, la mentalisation, concept central dans la théorie de l’Ecole psychosomatique de Paris. L’auteure propose alors des indices « projectifs » susceptibles de rendre compte de la qualité fonctionnelle du préconscient, laquelle détermine la qualité de la mentalisation, en termes d’épaisseur, de fluidité et de permanence.

Céphalées chroniques quotidiennes et effet de la prise en charge médicale. Une étude longitudinale

“…Notre o jectif ici est de réussir à mieux cerner, grâce à l'étude de cas, les éléments qui composent l'économie psychosomatique du sujet. En effet, ce modèle défend l'idée que tout sujet peut avoir recours à des régulations d'appoint, passant parfois par une symptomatologie physique, pour assurer une homéostasie psychique et psychosomatique : l'appréciation du fonctionnement psychosomatique est particulièrement riche avec les méthodologies projectives (Debray, 1983 ;Pheulpin, 2014). Pour les patients souffrant de céphalées chroniques quotidiennes, nous avons pu constater que plusieurs sujets présentaient des similarités de fonctionnement, parfaitement reflétées par l'étude de cas et les protocoles Rorschach de Myriam que nous proposons.…”