L’éducation à l’environnement : l’idée de neutralité entre simplisme, positivisme et relativisme

Abstract

Cet article vise, à travers une étude de cas, à questionner l’approche de l’éducation à l’environnement. Il cherche à identifier et à comprendre les difficultés de positionnements des enseignants, souvent pris entre « moralisme » et « relativisme ». Les difficultés de conception et de mise en place de ces enseignements pourtant préconisés par les Instructions officielles, dans le cadre des disciplines scolaires n’expliquent pas tout. En particulier, la tentation d’esquiver les débats et controverses en classe semble renvoyer, dans certains cas, à une vision positiviste des sciences ou alors à une certaine conception de ce que devrait être un « savoir élémentaire ». Enfin, le cadre de la laïcité scolaire peut induire chez l’enseignant une attitude de neutralité stricte, peu compatible avec une éducation à la citoyenneté. Ainsi, comment permettre aux enseignants de s’engager, avec une relative sérénité dans la mise au travail des problèmes environnementaux tout en se prémunissant à la fois de l’illusion de neutralité et de la tentation d’endoctriner ?

Teaching Biodiversity: Towards a Sustainable and Engaged Education

“…Science teachers have an important role to play in promoting ecological cognition in students, helping them understand natural systems, the interactions between living things, and the factors that influence biodiversity [18,19].…”

“…Indeed, taking into account teachers' social representations is an essential element in science didactics, particularly in the teaching of biodiversity [28]. Many studies have highlighted the importance of understanding teachers' pre-existing conceptions of biodiversity, as they can have a significant influence on how they teach this concept [18,29]. Research has revealed a diversity of representations among educators regarding biodiversity, ranging from anthropocentric conceptions that emphasize economic utility and benefits to humanity to ecological conceptions that emphasize the complex interrelationships between species and ecosystems [17,30].…”