2004
DOI: 10.7202/007690ar
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L’élection municipale de 2001 à Québec : l’« interventionnisme municipal » de la ville-centre contre le « populisme fiscal » des banlieues

Abstract: Deux cultures politiques locales, l’interventionnisme municipal et le populisme fiscal, se sont affrontées, en novembre 2001, à l’occasion de la première élection à s’être déroulée dans la nouvelle ville de Québec. Si l’interventionnisme municipal, porté par un nouveau parti issu principalement de l’ancienne ville-centre, s’est imposé à la mairie, c’est toutefois le populisme fiscal, porté par un parti, lui aussi nouveau mais issu principalement de la banlieue, qui s’est imposé majoritairement aux postes de co… Show more

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“…Ces caractéristiques favorisent l'apolitisme et contribuent à l'effacement de l'axe gauche-droite. 16 . L'apolitisme traverse ces trois périodes, mais avec une prégnance beaucoup moins importante de 1970 à 2000 où le clivage droite-gauche est plus clairement affiché.…”
Section: Le Système Partisan Municipalunclassified
“…Ces caractéristiques favorisent l'apolitisme et contribuent à l'effacement de l'axe gauche-droite. 16 . L'apolitisme traverse ces trois périodes, mais avec une prégnance beaucoup moins importante de 1970 à 2000 où le clivage droite-gauche est plus clairement affiché.…”
Section: Le Système Partisan Municipalunclassified
“…The suburban municipalities of Montreal and Longueuil shared a common political culture and attitude towards democracy and municipal management that differentiated them from the central city (Belley, 2003). These differences were due to culturallinguistic and socioeconomic factors.…”
Section: Metropolitan Restructuring In Montreal: From Equality To Locmentioning
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“…Le Rassemblement populaire de Québec est devenu le Renouveau municipal de Québec, un changement de nom qui traduit un geste d'ouverture et une volonté de rapprochement entre quartiers centraux et quartiers suburbains. Mais le RMQ projette une image interventionniste, alors que la presque totalité des élus de banlieue pratiquent plutôt diverses formes de populisme fiscal (Belley 2003). À l'élection de novembre 2001, le RMQ remporte la mairie mais est minoritaire au conseil avec 16 sièges sur 39.…”
Section: L'odyssée Du Rassemblement Populaire De Québec (1977–2001)unclassified