“…Parmi les 67 qui nous sont parvenues, seulement cinq ont été traduites en moyen-anglais sous le nom de Sermons kentois, rédigés vers 1250, à partir d'un manuscrit recopié en Angleterre au XIII e siècle. Les Sermons kentois ont connu deux éditions modernes : celle de Richard Morris, puis celle de Joseph Hall.Comme il a été souligné dans un travail de recherche précédent(Toupin 2008), les Sermons kentois sont un texte étonnamment conservateur sur le plan morphosyntaxique, caractéristique que Richard Morris, qui avait édité le texte pour la EETS, mentionne dans son introduction mais de manière très elliptique(Morris 1997 : viii-ix). L'article de 2008 mentionné répertorie, à côté de quelques traits novateurs, de remarquables archaïsmes, au premier rang desquels le maintien des formes en <s> initial du démonstratif-article, se et seo (donc l'absence de généralisation de <þ> initial).…”