“…Il y a une particularité, observée depuis longtemps, souvent signalée (Gary-Prieur, 1998 : 45) : les relatives à antécédent démonstratif ne sont pas corrélées à celui-ci de la même façon que dans les constructions à antécédent défini, sans être pourtant facultatives ou appositives. La relative peut y être indispensable pour la compréhension exacte du groupe nominal, comme le sont les relatives déterminatives des définis, mais s'y ajoute le démonstratif et sa propre voie de repérage du référent, la démarche de « monstration », par renvoi soit à la situation, soit au contexte ; s'y ajoutent, aussi, pour les groupes nominaux à déterminant démonstratif (mais peut-être pas pour les pronoms, comme on le verra plus loin), les emplois à déterminant démonstratif et relative épinglant un objet mémoriel supposé commun aux interlocuteurs (Kleiber, 2004a(Kleiber, , 2004b) :…”