“…Pensons à l'isolement des personnes aînées ayant besoin de soutien pour conserver leur autonomie, à la marginalisation des communautés autochtones, à la violence conjugale et familiale, aux problèmes liés à la santé mentale et à la toxicomanie, à l'itinérance, au décrochage scolaire, au manque chronique de logement abordable et salubre, à l'appauvrissement accru de la population et à l'accroissement des inégalités sociales (Comité consultatif de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale, 2021; DRSP, 2021; Dusseault et al, 2020;INSPQ, 2021;Lavergne et al, 2020;Saint-Girons et al, 2020). Par ailleurs, on observe une distorsion de la compréhension des problèmes sociaux, notamment en raison de leur individualisation, de leur psychologisation et de leur médicalisation (Otero, 2012;Roy, 2013). Cette situation prévaut dans un contexte de diminution des investissements étatiques en matière de soutien aux personnes et de services sociaux sous l'influence de politiques basées sur les principes de la nouvelle gestion publique (Grenier et Bourque, 2018).…”