L'informalité: un nouveau paradigme de développement et d'intégration « par le bas » en Afrique

Abstract

Après plusieurs décennies d'expériences d'intégration régionale en Afrique, le bilan du modèle linéaire d'intégration adopté par les Communautés Economiques Régionales est mitigé. Ce processus d'intégration orchestré par le haut c'est-à-dire par les règles et les institutions ne permet pas d'optimiser les résultats de l'intégration en matière de développement économique. Face à cette faible performance, un autre modèle d'intégration parallèle allait s'imposer: l'intégration par le bas c'est-à-dire par les peuples; laquelle se réalise en marge des institutions grâce à la volonté manifeste des groupes sociaux qui sortent des cadres réglementaires pour développer des réseaux marchands transfrontaliers. L'informalité devient une alternative capable d'engendrer un développement inclusif et dont sa formalisation peut contribuer à la transformation structurelle de l'Afrique. L'objectif de cet article est de susciter la réflexion sur le rôle que peut jouer l'informalité dans le processus de l'intégration en Afrique. Partant du principe d'individualisme méthodologique, nous montrons que l'informalité constitue un vecteur de développement local et d'intégration par le bas en Afrique. Les Etats doivent procéder à une refondation de l'intégration en Afrique et faire du secteur informel un véritable partenaire de la politique de développement et d'intégration en Afrique.

The Comparative Economics of Catch-Up in Output Per Worker, Total Factor Productivity and Technological Gain in Sub-Saharan Africa

“…This contribution builds on the need for more economic integration and policy harmonization discussed in Africa (Akpan, 2014;KayizziMugerwa et al, 2014;Njifen, 2014). Others: Charaf-Eddine and Strauss (2014); Baricako and Ndongo (2014); Nshimbi and Fioramonti (2014); Ebaidalla and Yahia (2014); Ofa and Karingi (2014); Shuaibu (2015) and Tumwebaze and Ijjo (2015).Thisinquiry is based on two theories: (i) countries with lower levels of the underlying factors (per worker output, TFP and technological gain) are more likely to catch-up their counterparts of higher levels.…”

The Comparative Economics of Catch‐up in Output per Worker, Total Factor Productivity and Technological Gain in Sub‐Saharan Africa

“…Second, we search for evidence of catch‐up and convergence in ‘output per worker’, total factor productivity (TFP) and technological gain. This contribution builds on the need for more economic integration and policy harmonization discussed in Africa (Akpan, ; Kayizzi‐Mugerwa et al ., ; Njifen, ). Others include: Charaf‐Eddine and Strauss (); Baricako and Ndongo (); Nshimbi and Fioramonti (); Ebaidalla and Yahia (); Ofa and Karingi (); Shuaibu () and Tumwebaze and Ijjo ().…”

The Comparative African Regional Economics of Globalization in Financial Allocation Efficiency: Pre-Crisis Era Revisited

“…First, consistent with Asongu (2013a), integrated economies have a plethora of advantages, namely: more efficiency in capital allocation (Chen et al, 2002); stimulation of cross-border flow of funds, improved volumes of trade transactions, more market liquidity, lower cost for investors (Kim et al, 2005); financial stability owing to minimization of the probability for asymmetric shocks (Umutlu et al, 2010) and amelioration of the capacity of economies to absorb shocks (Yu et al, 2010). These advantages, inter alia, have motivated a growing stream of literature on economic integration in Africa (Njifen, 2014;Kayizzi-Mugerwa et al, 2014;Akpan, 2014) 3 . Second, financial intermediary development in Africa is seriously being limited by the substantially documented concerns of surplus liquidity that are constraining optimal transformation of mobilised deposits into credit for economic operators (Saxegaard, 2006;Asongu, 2014a).…”