“…2) les migrants pour le travail, sur lesquels existe une littérature abondante (Tarrius, 1992 ;Pries, 1997Pries, , 2001Bryceson, Vuorela, 2002 ;Le Gall, 2005;Zoll, 2007 ;Arsenault, 2009) ; 3) les couples non-cohabitants (LATs 'living apart together') dont chaque partenaire conserve son logement et se retrouve régulièrement chez l'un ou l'autre ou dans un lieu tiers habituel, au gré des consentements et des contraintes de chacun (Schlemmer, 1995 ;Villeneuve-Gokalp, 1997 ;Levin, 2004 ;Haskey, 2005 ;Duncan, Phillips, 2010 ;Toulemon, Pennec, 2010) ; 4) les résidences secondaires, c'est-à-dire les habitations qui s'ajoutent à un logement plus fréquemment habité, ou/et officiellement le centre des activités, ou le lieu le plus fréquemment habité par le reste du ménage, dont l'étude en France a été marquée par l'ouvrage collectif D'une maison l'autre (Bonnin, Villanova, 1999 ;Pierre, 2006) ; 5) les déménageants fréquents, appelés aussi par Hesse et Scheiner « nomades modernes », qui seraient en quelque sorte des multilocaux successifs ; 6) les mineurs navettant entre les domiciles des parents (Clément, Bonvalet, 2005 ;Schier et al, 2009).…”