“…Enfin, on ne pourra pas manquer de rapprocher cette conception de la catatonie de celle que Widlöcher a proposée pour le ralentissement dépressif (dont l'expression majeure est la stupeur) et qui, selon lui, aurait également une finalité adaptative ». Saladini, Gelin, Waterlot et Luauté dans un article (Saladini et al, 2003) sur la catatonie maligne tentent un rapprochement entre divers états comme, d'un côté, le délire aigu [4] et le syndrome malin des neuroleptiques (SMN) [5] et, de l'autre côté, la catatonie aigue sous sa forme surtout maligne, voire létale. Nous les citons : « La multiplicité des situations à l'origine de la catatonie (schizophrénie, troubles de l'humeur, affections médicales autres que psychiatriques, atteintes cérébrales diverses) contraste avec le caractère fixe et parfaitement défini de la symptomatologie catatonique ».…”