La conquête de la Côte française des Somalis et le « massacre des Kabbobás » (1943)

Abstract

le Territoire avait vécu et prospéré dans un calme rarement troublé. À la suite de la mise en place des nouvelles institutions, et en moins de trois ans, Djibouti se trouvait au bord de la guerre civile » (Oberlé 1971 : 129). 6. On trouve des dénonciations, souvent militantes, de la violence coloniale dans Y. Benot (1994), F.-X. Verschave (1998), O. Le Cour Grandmaison (2005), et la critique de ce dernier ouvrage par E. Saada (2006).7. L'aspect pacifique de la conquête a déjà été contesté par Adawa Hassan Ali-Ganta (2011 : 66) selon lequel « la prise de possession de l'arrière-pays se réalisa de façon brutale et guerrière ». L'homme politique djiboutien Ahmed Dini a aussi dénoncé la violence de la mainmise française (Ali Coubba 1998 : 159-161).