La psychanalyse s’est construite historiquement en se différenciant de pratiques centrées sur le corps et les faits, au profit d’une cure par la parole explorant la réalité fantasmatique. Or, la clinique du traumatisme gagne à intégrer des formes de symbolisation engageant le corps, comme le montre une thérapie associant le toucher à la parole auprès d’un homme en exil, confronté à des actes de barbarie sur son groupe d’appartenance, sa famille et son corps propre.