“…Parmi les acteurs argentins qui franchissent la frontière, surtout à partir du début des années 2000 [Arbeletche, Carballo, 2010 ;Guibert et al, 2011], figurent des méga-entreprises locataires de plusieurs dizaines de milliers d'hectares, ou parfois propriétaires d'une partie des terres, travaillées dans plusieurs pays de l'Amérique du Sud, et fonctionnant en réseau, c'est-à-dire selon un système horizontal d'acteurs associés dans la gestion optimisée des actifs [Arbeletche, Coppola, Paladino, 2012 ;Arbeletche, Gutierrez, 2010 ;Guibert, 2013 ;Clasadonte et al, 2013 ;Requier-Desjardins, Guibert, Bühler, 2014]. Depuis peu, beaucoup de ces « argentinos » se sont retirés suite à des difficultés de retour sur investissement (méconnaissance des conditions locales, mise en culture de terres peu aptes, changement dans la stratégie financière de la part des actionnaires, etc.).…”