La loi paysage a-t-elle eu un impact sur la planification territoriale ?

Politiques du paysage et pratiques paysagistes dans la métropole bordelaise (1980-2021)

“…On y retrouve, particulièrement mises en avant, les notions de zones vertes interurbaines (figure 2) et de coulées vertes (Banzo, 2009, p. 139) Années 1990-2010 : la prise en compte de la « charpente paysagère » 10 Dans le sillage de la loi Paysage de 1993 et des lois de décentralisation, émergent une nouvelle appréhension de la question du paysage soutenue par le ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de la Mer (MEEDDM) ou encore la question des grands paysages et la définition d'unités paysagères. Ce nouveau paradigme se traduira par une montée en puissance du projet de planification territoriale (Labat et Aggeri, 2013). Il trouvera dans un premier temps sa traduction à l'échelle départementale à travers l'atlas des paysages de la Gironde commandité par la DDE et réalisé par l'agence Folléa Gautier (« Connaissance et valorisation des paysages de la Gironde », 1997).…”

Quand des agriculteurs agroforestiers haut-garonnais nous parlent d’arbre et de paysage

“…Elles se traduisent depuis longtemps dans les politiques déployées au niveau national avec la loi paysage de 1993 ainsi qu'au niveau international avec la Convention européenne du paysage. Elles renvoient notamment à la « demande sociale » de paysage (Luginbühl, 2001) ainsi qu'au souci de planification raisonnée des territoires (Labat et Aggeri, 2013) pour protéger les paysages remarquables , les « hauts lieux » (Debarbieux, 1993), et ordinaires, plus communs ou « quotidiens ».…”