On étudie en détail l'influence d'une contrainte homogène, appliquée à un échantillon polycristallin ferromagnétique à symétrie cubique, sur la valeur de la magnétostriction longitudinale λ// de cet échantillon, supposé magnétiquement doux. Ce problème insoluble analytiquement a été résolu numériquement ; les résultats montrent l'influence du signe de K, et surtout de la valeur du rapport λ100/λ 111 sur l'allure des courbes représentant les variations de λ // avec la contrainte ; ils sont complétés par l'étude plus détaillée de quatre cas particuliers, dont ceux du nickel et de l'alliage 50 Ni-50 Fe qui ont été étudiés expérimentalement par Kirchner